Breitling Chronométrie

Breitling Chronométrie

Breitling Chronométrie : premier engagement 100% COSC

« En 1999, Breitling est le premier horloger suisse à prendre une décision audacieuse : obtenir pour chacune de ses montres, automatiques ou quartz, la mention chronomètre certifié.

Par cet engagement, la marque voulait faire valider son slogan de l’époque, qualifiant ses montres d’« instruments pour professionnels ». Si l’on peut qualifier cette décision d’audacieuse, c’est que la certification n’est pas une une mince affaire. Pour obtenir la certification du Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC), chaque mouvement doit impérativement être testé 15 jours durant dans cinq positions, à trois températures différentes.

Au terme de cette batterie de tests exigeante, les mouvements mécaniques doivent prouver leur capacité à mesurer le temps avec une précision de -4/+6 secondes par jour, et moins d’une demi-seconde par jour pour les mouvements à quartz. À peine 5% des montres produites en Suisse sont des chronomètres certifiés. En décidant de tester chaque montre, Breitling s’engageait également à mettre sa production en conformité avec les normes du COSC, ce qui allait nécessiter des installations de pointe pour la fabrication.

Alors propriétaire de la marque, Théodore Schneider fait construire en 2001 la Breitling Chronométrie. Cet investissement allait permettre à Breitling d’honorer son engagement. Les installations ont été conçues pour contrer deux des principaux ennemis de la précision : l’humidité et la poussière. Des systèmes de ventilation de qualité médicale renouvellent l’air toutes les dix minutes, créant les conditions requises par un travail exigeant la plus grande précision.

Aujourd’hui, les normes que Breitling applique en interne pour ses mouvements de manufacture vont même plus loin que les stricts critères du COSC : son protocole de simulation de vieillissement accéléré de 16 ans comprend un test de résistance aux chocs (environ 60 000 chocs à 500 G), un test de la couronne (plus de 100 000 remontages), un test de remontage de la masse oscillante (plusieurs millions de tours) et un test des poussoirs du chronographe (env. 6 000 actions).

La montre Breitling subit ainsi dix mois de mise à l’épreuve, dont elle ressort forte de quelque mille vérifications. Excessif ? Peut-être. Mais pour Breitling, un tel niveau d’exigence fait partie du quotidien. »